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Autrefois grand fan d’Okami, je ne suis pas venu chercher un Japon électrique et high-tech mais plutôt un Japon traditionnel et inspirant. Je vous rassure tout de suite : il est tout à fait possible de le trouver. De ce fait, et n’aimant pas trop les affres de la grande ville, j’ai prévu le minimum vital à Tokyo. Mais je dois avouer que finalement cette ville m’a surprise et séduite et qu’elle a tout pour plaire, y compris dans la perspective pour laquelle j’ai choisi de visiter le Japon.
Ce post est une proposition d’itinéraire très largement influencée par maître Hyujo, qui est allé au Japon de nombreuses fois, comme en témoignent ses posts sur Akihabara. Merci à toi Hyujo !
En arrivant à l’aéroport d’Haneda, j’ai changé mes euros en yens puis j’ai foncé à la Keikyo line tourist information – tout ça est très facile à trouver – où j’ai acheté un passe métro 48h – très pratique – pour 1800 yens (15€), qui incluait aussi la ligne pour quitter l’aéroport. La vendeuse m’a indiqué le train pour me rendre là où je voulais et c’était parti. Notez, pour les puristes, que je n’activerai mon JR-pass que pour les 7 derniers jours de voyage.
Point de chute : Asakusa (proche gare Tobu Asakusa).
Asakusa est le quartier idéal pour arriver à Tokyo. Vous y trouvez un max de stations de métro avec les plus grandes lignes, et vous avez ce mélange entre tradition et modernité qui frappe instantanément, comme vous avez pu le voir dans mon premier post sur le Japon. Enfin, si vous avez prévu de passer par Nikko (j’en parlerai dans le prochain post), la gare d’Asakusa permet d’y aller facilement par la compagnie Tobu.

Ouais je me suis tapé la pluie le premier jour, dur… mais c’est pas ça qui va m’arrêter, non mais.
Le quartier d’Asakusa propose en même temps un des plus grands magasin Don Quixote de la ville et le Senso-ji un des plus beaux temples du Japon (gratuit en plus, non mais) ! On s’en met plein les yeux dès le départ. Pour ce dernier, venez tôt, limite vers 7h du mat’, il faut bien que le jetlag vous serve à quelque chose. Ou alors la nuit, c’est sympa aussi. Enfin, plein de magasins, restos et gargottes pour tous les prix et dans tous les styles. Renseignez-vous sur un guide touristique ou auprès de vos hôtes.
Visite à pied des grands quartiers du sud-ouest
Merci Hyujo pour m’avoir aidé à monter ce parcours, hélas rendu difficile par la pluie…! En fait, Tokyo se fait à pied assez facilement et plusieurs quartiers intéressants se trouvent à proximité les uns des autres. Vous pouvez ainsi survoler les lieux et vous en mettre plein les yeux sans problème et avoir fait le tour de l’essentiel très rapidement. Libre à vous de consommer ou pas…

Photo quelconque d’une artère quelconque dans un quartier quelconque du sud-ouest de Tokyo : comme promis, je ne spoilerai pas.
Itinéraire de Lamyfritz (jour 1) :
1/ Shibuya Square : métro jusqu’à Shibuya, qui sera le point de départ, le plus au sud-ouest. On va voir Shibuya square et la statue du chien pour la forme et on remonte vers le nord.
2/ Le sanctuaire Meiji : une véritable claque, incontournable, et gratuit. Après avoir vu ça vous pouvez mourir en paix (n’oubliez pas de léguer tous vos biens à l’empereur du Japon et à octopaddle.fr)
3/ Shinjuku : on continue à pied vers le nord, en passant par Sendagaya (j’y avais un rendez-vous, on en reparlera dans un autre post) mais la pluie m’a obligé à rentrer au bercail avant de visiter Kabukicho.
4/ Retour Asakusa en métro : visite du Tokyo Skytree au coucher du soleil (18h en avril). Mais j’ai pas pu le faire à cause du temps dégueulasse. Je me suis rabattu sur le centre commercial sous la Skytree où j’ai trouvé un wine shop. J’ai testé un Pinot Noir d’Hokkaïdo. Verdict : le rapport qualité-prix est aussi merdique qu’en Bourgogne… très cher et tout juste passable… bravo les gars, vous avez bien capté l’essence de ce cépage ! La prochaine fois, je prends du Koshu.

Putain de climat de merde !
Les cerisiers en fleur à Ueno, Yanaka et la Sumida (jour 2) :
Le deuxième jour, il faisait un temps superbe, aussi je me suis dit qu’il fallait faire les parcs. Lever tôt (merci le jet lag) et direction Ueno, très proche d’Asakusa, car je n’avais qu’une matinée, prenant mon train pour Nikko en tout début d’après-midi. J’arrive au parc vers 7h, et franchement c’est idéal. Les cerisiers en fleurs sont là, même s’ils ont pris un peu cher avec la pluie et le vent d’hier, et les touristes sont rares.
Le parc d’Ueno est superbe et vaste, plusieurs recoins à voir, au feeling. N’oubliez pas l’étang au sud-ouest du parc. Plus au nord, j’ai poussé à pied jusqu’à Yanaka, quartier typique (et son cimetière !), en attendant l’ouverture du sanctuaire Toshogu (gratuit, ouvre à 9h) dans le parc Ueno.

Les sasuke… pardon : les sakura (ok je sors)
Après trois heures de déambulation, retour vers Asakusa pour le checkout de 11h et direction les berges de la rivière Sumida, au parc Sumida qui s’étire tout en longueur juste à côté de la gare Asakusa. Vues imprenables sur la tour Skytree et l’Asahi Beer Hall dont l’espèce de merde dorée géante a été réalisée par Philippe Starck. Ce parc est vite fait, idéal quand on attend le train avec le sac sur le dos.
Prochain arrêt : les montagnes de Nikko ! Ou bien un coup de main pour boucler vos valises ? C’est ici.

Super kawaï : quelques jeunes filles en kimono viennent se prendre en photo sous les cerisiers et au bord de la Sumida.