Bande de gros nases, faire un podcast sur les haters, en citant du Juppé, en plus, vous voulez notre mort ? Je vous hais !!!

Bon, blague à part, merci pour le caméo (tu n’as pas dit contre quoi j’ai échangé la NES…!). Et Batman, je connais quelqu’un qui l’a mais ça me parait très compliqué de le retrouver.

Pour en revenir au Haters, comme exutoire, pourquoi pas, c’est l’analyse la plus simple. Par contre je rejoins Huijo quand il dit, en montrant l’exemple des japonais, que c’est une question culturelle, typiquement occidentale, et vous avez eu bien raison de parler éducation (et tablettes, que je hais). Nous avons en effet développé une culture de l’affirmation de soi (il suffit d’écouter RMC pour s’en apercevoir). Selon les soufis, il est important de donner ses opinions au monde (si on ne peut pas : à son village. Sinon : à sa famille. Sinon : à soi-même dans sa salle de bains. Mais il faut le faire). cependant on a tendance à oublier que nous ne sommes pas nos opinions. Nous ne sommes pas nos désirs. Nous ne sommes pas nos sentiments… et tout dépend du point de vue.

Celà ne veut pas dire que toutes les opinions se valent : le problème actuel à l’école avec les tenants des religions est qu’ils refusent la pensée cartésienne. Tout le monde sait que la terre est plate et que le monde a été crée en 7 jours… ben voyons !

L’école est bien loin de ce que décrivent ses détracteurs : des mouroirs pour la jeunesse où tout le monde s’ennuie en silence en écoutant le prof poussiéreux fait son cours magistral… Au contraire, depuis 15 ans ça part dans tous les sens : les jeunes ne cessent de couper et de se couper la parole, pour ne rien dire, car toutes les opinions se valent, dans une suractivité déconstructiviste et un brouhaha insupportable – c’est la conséquence de vouloir donner la parole aux imbéciles et aux minorités (syllogisme quand tu nous tiens !). D’où la « solution » tablettes pour que tout le monde se la boucle de nouveau. Et non, ça ne me satisfait pas.

Je déplore qu’on doive « éduquer au numérique » (parce que ça devient très grave, ce problème de harcèlement, je ne le nie pas), plutôt que d’éduquer à fermer sa grande gueule. un peu d’humilité face au savoir ferait du bien, et faire respecter les règles également. Certains pays ont eu ce courage là (l’Angleterre, l’Espagne) et commencent à redresser la barre : rendre l’école aux citoyens des experts qui l’ont confisquée. D’aucuns en viennent à regretter l’uniforme, ou l’école d’avant… Bof ! Mais au moins qu’on apprenne une bonne fois pour toutes à tourner sept fois la langue dans sa bouche avant d’envoyer un courriel ou de poster un commentaire Facebook. Et surtout d’en assumer les responsabilités directes.

Heureusement que vous êtes pessimiste et il y a de quoi ! Je suis obligé de résister pour que mon fils, 7 ans, en échec scolaire, ne touche pas à l’ordinateur de la maison (il essaie de le faire en douce). Problème ? C’est à l’école qu’il apprend à s’en servir, pendant des phases « d’autonomie » ! Pour moi c’est aussi grave que si on lui apprenait à se servir d’une tronçonneuse (et on aurait beau être au Canada, le pays de l’érable, je m’y opposerais) : ce sont des outils pour adultes. Interdiction avant la fin du collège, point barre.

Pour le système de notes – tiré de la série Netflix – qui a des conséquences sur votre statut social : celà existe déjà en Chine, apparemment. Si vous vous occupez mal de vos parents âgés, vous perdez des points et il sera difficile de trouver du travail ou de bien scolariser vos enfants… Dur !

Et pour finir, puisque vous parlez de Juilen Chèze : je tiens à vous faire remarquer que malgré toutes les attaques, il est toujours debout.

ARF (chaise / debout) !