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[Test#42] Merci Boss Kojima pour Metal Gear !

Temps de lecture : 6 minutes

je m'attaque à un monument !!

Je m’attaque à un monument !

Metal Gear… mais comment parler d’un tel monument ? Cette série gargantuesque m’a donné tant de plaisirs, de frissons et d’émotions, que désormais elle est devenue ma série favorite. Je voudrais vous présenter cet énorme coup de cœur autour de l’œuvre d’une vie, à savoir la série des Metal Gear d’Hideo Kojima.

Suis je fan de la série Metal Gear ? Oui et mille fois oui !  Elle dépasse à mes yeux d’autres séries mythiques, comme Zelda et Shenmue. Et je tiens à préciser que j’ai fait presque tous les épisodes – à l’exception notable des  jeux sortis sur MSX puis NES et de  Metal Gear Solid : Portable Ops. Mais cela ne m’empêche pas de juger l’œuvre dans son ensemble. Petit flashback personnel, de  mes plus beaux souvenirs de cette série de MGS1 à MGS4.

MGS1 : quel bond fait à notre média

Premier choc – et là je crois que tout le monde s’en souvient – fut le premier Metal Gear Solid sur PlayStation. À ce moment de ma vie, je m’étais éloigné du jeu vidéo. J’étais sur une période cinéphile en mode « glouton ». Peut-être pour paraitre plus adulte, car le jeu vidéo à cette époque était perçu comme infantilisant. Je passais alors mon temps au cinéma, dépensant tout mon argent de poche dans des laserdiscs. Pourtant je ne perdais pas de vue le jeu vidéo, qui avait bercé ma jeunesse. Mais las de sauver des princesses, j’aspirais à autre chose…. Et miracle, en 1994 Sony a débarqué avec sa PlayStation, et irrémédiablement la maturité des jeux a attiré mon attention. Au milieu des Tekken et autres Ridge racer, sorti de nulle part est arrivé Metal Gear Solid. J’ai acheté le jeu après le test dithyrambique de Joypad à l’époque, car comme beaucoup Hideo Kojima m’était un parfait inconnu. Depuis, mes premiers pas à Shadow Moses sont ancrés dans ma mémoire. MGS est LE jeu qui m’a fait revenir dans le monde merveilleux des jeux vidéo. J’ai retourné ce jeu en moins d’une semaine, captivé par son ambiance, son histoire, sa prouesse technologique pour l’époque.

La sensation grisante de l’infiltration…

Mon plus incroyable souvenir : le combat contre Psycho Mantis, bien sûr ! Kojima cassait le quatrième mur : rappelez-vous votre surprise en écoutant Psycho Mantis vous annoncer les jeux auxquels vous avez joué (bien sûr des jeux Konami… car détectés sur la carte mémoire de votre console, quelle idée géniale !). Ou encore le fait de devoir amener le joueur à changer sa manette de port pour pouvoir le vaincre, sinon ce dernier devinait vos gestes à l’avance ! Définitivement cultissime (ndOcto : la version PSOne disponible actuellement sur Vita est vraiment potable, car elle ne pique pas les yeux, comme sur un écran HD)

La version française et sa V.O. … rien à ajouter.

De plus, j’ai aussi pour la première fois ressentie des émotions dans un jeu. Sniper Wolf, après un combat dantesque m’a ému… J’en ai des frissons, rien qu’en y repensant. Kojima a créé des choses jamais vues dans un jeu vidéo à mes yeux, devenant immédiatement un producteur/ réalisateur à suivre. Le côté infiltration n’avait jamais été jusque-là pleinement exploité à mes yeux. Désormais, la maîtrise de la 3D pouvait y contribuer.

Ce que je retiens enfin de cet épisode, c’est surtout le bond qu’il a fait faire à notre média. Fini les sauvetages de princesses, les thèmes abordés devenaient adultes, avec une réelle complexité (l’histoire est d’une densité dingue) ! J’ai bien du faire le jeu quatre ou cinq fois, dont le remake Gamecube, qui proposait une refonte graphique bienvenue et une nouvelle mise en scène WTF de Ryùhei Kitamura, mais qui malheureusement faisait perdre l’esprit de l’original.

Ne passez pas aussi à côté de la bande-son inoubliable : je vous laisse juge, pour ma part elle a pas mal tourné sur mon iPod 😉

MGS2 : L’incroyable attente autour de ce jeu

Je crois que mon souvenir le plus intense est la scène d’introduction hollywoodienne :  Snake (?) plus stylé que jamais, nous fait une infiltration de classe ultime dans un cargo. Je crois bien avoir du me repasser la scène une bonne vingtaine de fois (ndOcto : et moi donc, j’ai acheté le très bon Zone Of Enders uniquement pour avoir la démo du jeu !)

Que dire de l’incroyable attente autour du jeu, où Kojima a réussi le tour de force de ne pas spoiler le mega-secret du jeu – attention balises antispoil activées –  le fait que l’on incarnait Raiden et non… Snake. Pour autant, Snake est intégré dans l’aventure, mais nous la vivons à travers les yeux de Raiden, ce qui donne que plus de relief et de prestance aux personnages de la série. Malgré tout le tapage médiatique à l’époque, où beaucoup crièrent leur déception voire leur rage de s’être fait manipuler, cela ne m’a posé aucun problème d’incarner Raiden, personnage naïf au sombre passé. Je me souviens également des affrontements contre les boss. Plus ingénieux, surprenant et épiques les uns que les autres.

Enfin le jeu à l’époque était à la pointe de la technologie poussant la PS2 dans ses retranchements (l’effet de pluie, sidérant une prouesse majeure.) D’autant que beaucoup pensait que le jeu ne pouvait tourner sur une PS2, bref que sa première présentation à l’E3 relevait du pur pipeau. Et pourtant Kojima et son équipe ont relevé le défi avec brio, comme d’ailleurs sur chaque génération de consoles Sony.

MGS3, revenir à l’histoire du légendaire BIG BOSS.

Bonjour les années 60. Une ambiance inouïe, l’infiltration se mêle avec brio à la survie dans la jungle. Exit les décors futuristes et métalliques. La jungle est un terrain de jeu nouveau, et encore une fois Kojima a pensé a tout. Son pari audacieux : revenir à l’histoire du légendaire Big Boss. MGS3 est mémorable du début à la fin. Essentiel dans la série, MGS3 est le premier épisode dans l’ordre chronologique de la saga. Mais comme beaucoup de joueurs, deux moments seront marquants :

Encore une fois, l’introduction… la classe internationale tout simplement :

Et de deux, l’un des meilleurs moments de la série : le combat de Big Boss contre son mentor et amante The Boss. Je n’ai pas de mot, tellement la puissance intersidérale de cet épilogue est belle et émouvante. J’ai pleuré… je le confesse.

Peace Walker, brouillon de ce qu’allait devenir le jeu d’infiltration ultime MGSV

MGS: Peace Walker sur PSP, avait une jouabilité assez compliquée et n’ayant pas la dextérité d’un poulpe, je n’ai fait que la moitié du jeu sur ce support. Peut être étais-je trop habitué au confort de la manette pour m’infiltrer avec panache. Ma patience a été récompensée par l’arrivée sur Xbox 360 de la compilation HD MGS (MGS2, MGS3 et Peace Walker). Ce dernier étant inclus et upgradé niveau graphisme, j’ai pris un plaisir incommensurable à plier le jeu. Je dirais que MGSV ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui sans Peace Walker. brouillon de ce qu’allait devenir le jeu d’infiltration ultime : MGSV. Je vous conseille d’ailleurs de le faire afin de mieux cerner les enjeux de MGSV.

Là où Kojima a fait fort sur ce jeu, c’est de contourner les limites techniques de la PSP, et de proposer un jeu qui aurait pu s’appeler MGSV. Mon plus intense souvenir, le combat contre le Metal gear ZEKE.

MGS4 : des scènes immersives et du fan service à outrance

MGS4 sur PS3 m’a fait tout simplement acheter une PS3… alors que j’étais du côté obscur XBOX. J’ai personnellement adoré le jeu et son univers futuriste. Un gameplay plus souple, des scènes immersives et du fan service à outrance. Un très grand jeu qui je trouve a beaucoup été sous-estimé…. avec les cinématiques les plus longues du jeu vidéo : la scène finale dure plus de 1h40 ! Dédicace à l’un de mes meilleurs souvenirs du jeu, l’arrivée surprise de Raiden. La classe ultime !!

Et pour finir en beauté, la suite sur MGS V… samedi 22/04/2016 !

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3 commentaires
  1. octopaddaone
    21 Avr. 2016 à 16:46 -----> lui répondre

    Punaise de voir tes vidéos cela m’a donné envie de m’y replonger, surtout dans le 4 ! C’est dingue cette série, mythique pas d’autres mots. Perso pour moi, le 1er épisode de l’ère CDROM (PSone et donc non NES) fut découvert au hasard d’un rayonnage d’hypermarché ! Je voulais m’acheter un nouveau jeu, et je suis tombé dessus par le plus pur des hasards, et quelle claque…. Je me suis dit : «ça y’est le jeu vidéo dépasse le cinéma». C’est simple j’ai passé un week-end dément à le tourner et retourner. Vraiment une superbe expérience, avec tellement d’astuces, d’easter-eggs : tu parles à juste titre de Psycho Mantis (à une époque où internet était balbutiant… je ne me souviens plus comment j’avais trouvé l’inversement de port de manette, en tout cas quelle sensation une fois fait !), mais aussi la demande durant le jeu d’un code du Codec… qui était au dos de la jaquette (bien niquées les versions pirates !), l’infiltration par les conduits d’air conditionné, les dissimulation de corps, etc. Pour ma part le n°2, fut aussi passionnant, et après la claque du premier, c’était un achat obligé sur PS2 (et pour le n°4 cela m’a fait aussi acheter une PS3 en bundle, c’est dire !). Par contre je suis passé complètement à côté du 3, son univers m’intéressant moins sans doute, et je pense que j’ai surtout été davantage capté (et happé) par les GTA sur PS2, dont l’immense GTA 3.

  2. lamyfritz
    23 Avr. 2016 à 16:38 -----> lui répondre

    Je n’ai joué qu’au premier et au début du second. Les tests sur « Game One » (aux tous débuts de la chaîne) m’avaient marqué.
    L’anecdote marrante sur ce jeu : une fois un gars que je connaissais un peu, comme ça, m’a dit « Hey Snake ! »
    Je lui ai répondu « Liquid ! », de but en blanc, et après on est devenus potes !

  3. melkiok
    9 Juil. 2017 à 11:26 -----> lui répondre

    Superbe petite retro de ce monument qu’est Metal Gear 🙂
    Pour ma part j’ai découvert la série avec l’épisode 1
    J’avais même été jusqu’a acquérir l’édition collector
    Le premier jeu qui m’a procuré le sentiment de participer à une expérience mêlant Gaming et Cinéma (FlashBack et AnotherWorld avait déja introduit un peu le sujet)
    Autant dire que j’ai rongé mon frein en attendant le 2 surtout qu’il fallait faire le grand saut et acheter une nouvelle machine pour en profiter..
    Hormis l’étonnement un peu circonspect procuré par la fameuse imposture Raiden je me suis délecté du Gameplay encore + fou de cet épisode…et puis quelle real !
    Je me suis arrêté au 3 Perso en ne le finissant même pas (ahh la folie des jeux gravés PS2 l’un chassait l’autre…) et en lisant cet article je me dis qu’il faudrait que je me replonge dans cette saga !

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