Temps de lecture : 4 minutes
Alors que beaucoup ont passé leur fin d’année sur les PS4 et autres, l’épisode Assassin’s creed Unity m’a fait me tourner vers la WII U. Pour quelle raison ? Pour avoir quelques choses de différents. Un peu de fraicheur, de couleurs, de baston … bon certes cela n’est pas très original, mais il y a baston et baston !
Depuis quelque temps maintenant le beat them All revient sur le devant de la scène. Bien que pas forcément accro à ce type de jeu, je me faisais l’idée que ces titres étaient souvent répétitifs et bien bourrin.
Et puis, je me suis laissé tenter. Devil May Cry 4 est le jeu qui m’a fait revenir vers les Beat them all. Esthétiquement magnifique, mais surtout différents de cette course à la reproduction du réel, le jeu m’a captivité. Mais aussi bien défoulé !
Ce qui m’a plu en fait dans ce jeu c’est la marge de progression que l’on a manette en main. La recherche du combo ultime, aussi bien esthétique que dévastateur. Vos combats du début du jeu seront timides, mais à la fin vos progrès feront de vous le combattant ultime.
Et puis, dans ce type de jeu, on trouve un sens du rythme incroyable. On monte crescendo jusqu’au final tellement WTF que çà devient orgasmique ! Et puis on ressent une sorte de symbiose, de feeling incroyable a enchainer les combos.
D’autres jeux m’ont procuré de tels plaisir par la suite : le premier Bayonetta, DMC, Lords Of Shadow 1 et 2, Metal Gear Rising …
Tous ces jeux ont en commun un sens de la surenchère, du gameplay réglé aux petits oignons, et de sentiments de dépassement de soi : les boss sont de véritables moments épiques, j’en ai C.****, transpiré, hurler. Mais à chaque victoire, le sentiment de se sentir plus fort domine.

Un combo bien réalisé …
Bref je m’égare. Revenons au dernier jeu en date. La perle de Platinum Games, le fabuleux BAYONETTA 2.
Déjà nous pouvons dire merci à Nintendo d’avoir produit et financé la suite de Bayonetta. Car le premier bien qu’encensé par la critique a été qu’un succès d’estime, avec un peu plus d’un million d’exemplaires vendus. D’ailleurs la suite ne fera pas mieux, car exclusif à la WII U. Et c’est bien dommage quand on voit les qualités du titre.
Balayons tout de suite le point négatif du jeu. L’histoire … Je n’ai pas tout compris, mais ce n’est pas très grave. Il y a un lien avec le premier épisode et je regrette de ne pas avoir refait le premier pour mieux comprendre. Mais l’intérêt du jeu n’est pas la.
Tout d’abord, la direction artistique. Elle ne plaira clairement pas à tout le monde. Très J-POP Fashion ! Perso j’aime bien, même si on est loin de l’esthétique et du level design du magnifique DMC de Ninja Theory.
Question technique, il est clair qu’on n’est pas sur next Gen, et pourtant le jeu est sublime. Et même si les textures et environnements du jeu ne sont pas de l’acabit d’un UNITY par exemple, le jeu tourne sans ralentissement, sans baisse de frame rate, et pourtant il y en a des choses à l’écran. C’est optimisé à la perfection. Bravo les gars d’Osaka !!!
Ensuite les environnements sont suffisamment variés pour que vous arrêtiez deux minutes de tataner pour admirer les décors.

Du grand n’importe quoi, jouissif !!
Mais le must du jeu, c’est le gameplay. Plusieurs degrés de jeu en fonction de votre type de jeu. On peut se contenter de bourriner les boutons, ou bien jouer sur l’esquive pour tataner tranquille. Mais pour les plus persévérants, la marge de progression propose un vrai challenge.
Plus les niveaux passent et plus les affrontements sont épiques et difficiles. Il faut peaufiner son style, ses combos, car sans cela, le bourrinage sera souvent synonyme de Game Over. D’ailleurs la difficulté est très bien dosée, et permet au joueur de s’adapter au fur et à mesure.
D’ailleurs le jeu s’apprécie encore mieux la deuxième fois. Car vous gardez vos attributs achetés, si chèrement dans la boutique du « Demon ». Point négatif ? Le jeu est relativement cours, je l’ai torché en 10 heures, mais QUEL PLAISIR !!

Il y a le sens de la pose dans Bayonetta 2, classe.
Alors bien sûr, il faut aimer le style de jeu et le design, mais franchement si vous craquez pour la sorcière à lunette, vous ne le regretterez pas. Et puis Bayonetta est un peu à contre-courant de ce que l’on trouve sur la concurrence. Généreux, optimisé aux petits oignons, une rejouabilité nécessaire et franchement hyper FUN, barré et WTF.

la dream Team de Platinum Games
Un jeu à vous conseiller pour les mauvais jours … pour vous défouler. Et au moins on ne tue pas des humains, mais des démons imaginaires. Et pour cela merci Platinum et Nintendo.