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Enfin, voici le test après deux bonnes semaines d’utilisation de mon nouvel iMac 27 pouces, modèle ultimate : qualité du matos, capacités en jeux et autres, tout sera dit dans ce test. Le modèle choisi est constitué d’un splendide écran 27 pouces et il est gonflé à bloc. Alors, pourquoi un tel choix qui augmente la facture de 600 euros par rapport au modèle de base ? La réponse dans ce test.
Pourquoi un tel achat ? Non pour faire le bourgeois, mais pour bénéficier du meilleur et sur le long terme pour 2600 €. Fidèle client de la pomme, sans être pour autant une pomme (elle est facile), depuis plus de 10 ans désormais, je suis depuis mon premier iBook un client globalement satisfait de cette entreprise pour bien des raisons : qualité du matos, esthétique qui caresse l’œil et un vrai plaisir d’utilisation grâce à sa facilité accrue. Oui, car je pense qu’il convient de faire un petit rappel sur les aspects pénibles que bien des pécéistes de mauvaises fois oublis (oui, oui cela existe… lol). En effet, les prises de tête de la plate-forme PC sont multiples : plantages à répétitions des OS windaubesques (je ne connais pas Linux donc je ne pourrais pas juger), complexité des applis qui plantent ou font planter, fourre-tout d’un pc avec ses spywares, malewares et autres pourritures dignes d’un virus ou ebola fait preuve d’une jeune vierge effarouchée ! (Ma première installation de Windows via bootcamp sur cet iMac a donné lieu à … quatre formatages à cause d’un virus venu d’on ne sait où).
une finesse remarquable
Arrêtons nous un instant sur le matériel acheté : l’ordinateur est magnifique ! La finesse du tout-en-un est franchement révolutionnaire, mais comment avoir fait rentrer tant de matos dans un espace si fin ? Le dos de l’ordinateur légèrement bombé accentue cette sensation de légèreté appuyée par le support d’une grande stabilité et d’une finesse remarquable. Quelle évolution darwinienne depuis le premier iMac boule que j’ai connu, puis mon iMac G5 acheté en 2004 … Privilégiant toujours le modèle tout-en-un depuis le premier Apple II, Apple a poursuivi sa philosophie en alliant esthétique, facilité d’utilisation avec ce dernier modèle d’iMac sortie fin 2013. Revue en détail du bestiau ….

Photo de famille
Le dos accueille l’ensemble des connexions : 2 thunderbolts/ mini display (pour relier un vidéoprojecteur par exemple et se faire des séances cinéma dans mon bureau), 3 prises en USB 3 hyper rapides par rapport à mes antiques USB de mon ancien MacBook pro (télécharger un gros fichier de plusieurs gigos devient un jeu d’enfant). Ensuite, la classique RJ45, l’entrée carte SD, la prise son et bien sûr la prise électrique. Seul bémol à propos du revêtement intégral de l’iMac en alu : quand on cherche à brancher une clé USB, on gratte sur le revêtement alu qui finira par créer des rayures autour de ces entrées. Sinon, on ne peut se réjouir d’un ensemble de connectiques simples, dépourvues de 50 fils disgracieux, car la machine étant livrée avec un clavier et une souris Bluetooth point de fils… bien que je préfère mon clavier rétroéclairé et ma souris en filaire USB, plus pratiques pour le jeu.
L’écran : d’une taille de 27 pouces (+60 cm de diagonale), cela décolle littéralement la rétine ! Les couleurs sont chatoyantes, le confort en est décuplé par la possibilité de mettre plusieurs fenêtres sur un même bureau (sans parler de la fonction super pratique du bureau étendu existant depuis longtemps sur Mac : en déplaçant votre curseur de souris en dehors de l’écran, on accède à d’autres espaces infinis de travail ou l’on peut encore agrandir son écran en mettant côte à côte d’autres écrans, bon avec 27 pouces pas la peine ;)). Avec une taille diagonale de vision, il faut noter que cela demande un temps d’adaptation, parfois on est littéralement perdu devant un tel écran, même en tenant compte des 60 cm de distances réglementaires recommandées par Apple. Concernant la future sortie d’iMac Rétina fin 2014, perso je n’ai pas attendu, car pour moi cette amélioration dantesque des écrans et surtout valable sur de petits écrans comme l’iPhone ou les MacBook Air, mais sur des tailles si volumineuses – outre le prix qui promet d’être carabiné – cela me semble inutile (Maj 18/10 : pour la même config – mise à part le CPU qui gagne 0,1 ghz 🙂 et une nouvelle carte graphique peu différente de la Nvidia – la facture explose à …3249 €).
Les capacités internes : CPU, SSD
Processeur, SSD et disque dur : Pour ne pas regretter un jours d’avoir mégoté sur les capacités internes de l’iMac, j’ai choisi les capacités maximums disponibles sur le site d’Apple : processeur Intel i7, même si je ne vais sans doute pas l’utiliser dans ses derniers retranchements, autant être tranquille (ici un benchmark de mac4ever.com pour les passionnés sur les capacités des CPU et GPU). Ensuite, pour éviter de regretter de ne pas avoir mis du SSD sans me ruiner, j’ai opté pour le fusion drive, qui couple 128 go en SSD et les 2,8 To d’un disque classique. L’avantage, c’est que le disque gère le SSD/ disque classique seul, les applications les plus utilisées se plaçant sur le SSD pour se lancer plus vite, et montre en main c’est un vrai changement au démarrage : moins de 30 secondes pour que l’iMac soit fonctionnel. J’ai hâte de faire de la vidéo pour voir la rapidité de traitement, mais les quelques essais de conversion de mp3 ou de fichiers vidéo sont assez délirants : enfin de la vitesse. Franchement, il aurait été stupide de prendre un disque classique pour moi, étant donné que le SSD me branchait et que surtout il est quasi-impossible de changer son disque sans ventouse-écran et autre démontage assez risqué à mes yeux, ou très onéreux chez Apple. Bref, un gros disque s’imposait pour être tranquille.
Bon et le jeu ?
Carte graphique et jeux : Alors là, c’est peut-être l’élément crucial dans l’achat d’un tout-en-un : quelle utilité pour quel intérêt ? La chapelle des users simples, peuvent justifier d’une carte graphique répondant à des usages qui le sont tout autant : un peu de photos, de vidéos et pas de jeux gourmand. Perso, étant joueur – sinon je ne serais pas sur octopaddle.fr 😉 – je voulais une machine pour jouer, j’ai donc opté pour la carte graphique la plus puissante proposée (Nvidia GeForce GTX 780M 4Go). OUI JE L’AI DIT : je voulais UN MAC POUR JOUER ! Et c’est le gros dilemme avec les Mac « ce n’est pas fait pour jouer », « il faut un PC»… pourtant depuis que j’ai un mac, j’ai toujours joué dessus que cela soit sur OSX natif (sur un processeur G4, G5) ou sous Intel depuis mes MacBook. J’ai quand même fait tourner Oblivion sur mon black MacBook avec sa pauvre carte vidéo intégrée en 2008 ! Cependant, il faut reconnaître que sous les anciens processeurs G4 ou G5 c’était un peu le désert de Gobi, d’autant plus qu’avec un Steam opulent et avec des prix pour jeux PC défiant toute concurrence (putain que j’ai été c** d’acheter le dernier iMac G5, dernière série avant le grand saut Intel, ouvrant via bootcamp les logiciels pc ou x86). Bref, depuis cette révolution Bootcamp qui permet à n’importe quels mac users de pouvoir booter sur une partition Windows (oui je sais c’est sale) d’accéder à l’énorme bibliothèque de jeux PC, les macs enfin deviennent un support viable pour le jeu. Sur mon précédent MacBook pro (Intel 2009), j’ai pu terminer pléthores de jeux : Skyrim, Mass Effect 1 et 2, Deus Ex : Human revolution, Far Cry blood Dragon tous en très bonne qualité. Seul un Witcher 2 l’a mis à genoux : freez, ralentissements … . Mais c’était AVANT : pour tout vous dire, sur l’iMac Witcher 2 passe en ultra et déchire, même je suis obligé de diminuer la définition, car la caméra est trop rapide ! Quelques petites illustrations (faites avec mon iPhone 5C, donc les couleurs sont ternes) et une vidéo :
Si Witcher 2 tourne comme un charme sur Mac OSX, qu’en est-il des jeux via bootcamp … après une installation galère sur Win 8.1, là on peut dire que le festival se poursuit, j’ai acheté en Day-One le très bon Alien isolation (ici son test maison) et je peux vous assurer qu’il est également en « ultra », donc pour un jeu de 2014, il tourne de feu de dieu.
Certes avec le temps peut-être il sera nécessaire de baisser les définitions, mais si cela me tient 5 ans, je serais amplement ravi. D’autant plus que j’ai un projet secret (plus tellement une fois l’avoir dit ici, remarquez 😉 ) : celui de m’acheter une tour PC quand mon iMac aura atteint ses limites pour le jeu. Bien sûr vu que c’est un mac, il sera toujours parfait pour le boulot et son écran via l’entrée Thunderbolt, deviendra le parfait support pour mes jeux PC. En effet, en le reliant à ma tour PC et une carte graphique avec sortie Thunderbolt, je posséderais le meilleur des 2 mondes… machiavélique, non ? Cher, sûrement.
Ici vous trouverez une liste mise-jour des jeux qui tournent sur ma bécane, comme quoi un iMac cela sert aussi à jouer !