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[#15] Mais QUAND jouer ? Entre les enfants et le boulot, dur la vie du papa gamer

Temps de lecture : 3 minutes

Alors que le week-end se termine après une semaine acharnée au travail, (qui est certes, le lot quotidien de bien de nos concitoyens), je me mets à faire un peu de rangement. Tous ces jeux qui trainent à côté de la télé, ces mangas qui s’empilent sur la table de chevet. Allez hop, opération commando « optimisation de l’espace » !

De cette opération rangement, une évidence pointe. Punaise, mais j’ai un paquet de jeux à faire. Mais où vais-je trouver le temps pour tous les finir ?  Car oui en bon gamer, je mets un point d’honneur à finir chaque jeux que j’ai acquis.

Alors ce menu ça donne quoi ?

Watch Dogs : commencé mais stoppé à la moitié pour cause de naissance.

Super Mario 3d World : je plafonne au monde 6

Trials Fusion : Punaise j’adore, presque finit mais je suis sur les niveaux hard.

Beyond Two Souls : Acquis pour les soldes de juillet, mais même pas enlever le film plastique

Remember Me : idem

Assassin’s Creed : Black Flag : quel pieds j’ai pris pendant 20 heures, mais j’ai prêté le jeu à un pote au moment où j’ai reçu watch dogs

Donkey Country Tropical Freeze : bien avancé, mais laissé en plan aussi

The Last of Us Remastered : Juste insérer dans la PS4 pour voir le cap graphique

Gran Turismo 6 : Juste les permis de fait

Mario Kart 8 : il me manque les grand prix 150 CC

Puppetteer : 50% de jeu

Ni No Kuni : 30 heures au compteur; mais pas fini.

Sur le dessus le dernier arrivé

et encore quelque jeux en démat’ comme Strider, Mémoire de Soldats Inconnus.

INTERLUDE PATERNEL : ce post vient d’être interrompu une demi-heure pour cause de pleure et bib’, Bref on reprend…

Punaise, j’en ai des sueurs. Mais comment trouver le temps pour finir tous ces jeux, d’autant que les jeux de fins d’année arrivent et que j’en ai précommandé deux ou trois !

Nous avons déjà pas mal de stress au travail afin de faire ce que l’on doit faire dans un temps limité par les fatidiques 8 heures journalières. Ce stress du rendement, du vite fait (souvent mal fait), du compte à rebours inaudible mais flippant quand même, je ne veux pas le ramener à la maison. Quand j’ai fait le compte de tous ces jeux à finir, je me suis pris d’une grosse sueur froide.

Je ne vois pas comment …

comme dirait cette excellente pub d’une enseigne de bricolage.

Hum ….

D’où la question que je soulève dans ce post : mais comment faites vous papa joueur pour trouver le temps de jouer ? Voilà trois mois que je n’ai pas touché une manette. Ah si ! une fois pour démarrer Soldats inconnus. A peine sur l’écran titre que les pleures de ma fille m’ont ramenés au devoir parental. Frustré ? Pas vraiment  …  je me dis que je vais bien fini par trouver le temps. Enfin çà fait 2 mois que je dis çà !

je n’en connaitrais jamais la fin.

Mais quand j’y réfléchis : Avant je jouais le lundi, une journée dédiée aux jeux vidéo avec des sessions de 5 à 6 heures de jeu. Mais ce lundi que j’aimais tant, est aujourd’hui dédié à ma petite famille !

Attendez !!! Mais oui je vais jouer le soir après que tout le monde soit couché …  Ah non désolé, je ne résiste plus à la fatigue et c’est dodo à 22h… . Bon alors peut-être devrais-je essayer de me lever plus tôt le matin afin de jouer tant que tout le monde dors. Ah non désolé pas mieux, impossible d’ouvrir un œil avant 8 heures du mat’ !

Le week-end peut être pendant le sieste dominicale… Ah punaise, elle ne veut pas faire sa sieste. GRRRRR !!!!!!!!! Ça y est !!! Je me dis que je suis fini. Tant pis, je vais laisser ces jeux prendre la poussière. Comme Shenmue, je n’en connaitrais jamais la fin. Je vois d’ici tout ceux qui parleront du Buzz autour du dernier jeu sorti. Alors que moi je serais sur les jeux de l’année passée., CQFD.

Bye, bye vie de gamers et ces joies ?

Fini les précommandes et les éditions collector des jeux en Day One.  Je me console en me disant que je paierai mes jeux 19 euros après 1 an d’exploitation. Maigre consolation. Et si être papa gamer c’était çà finalement ? Vivre sa passion avec du retard et un peu de loin ?

Remontez moi le moral que diable, dites moi que je me trompe …

5 commentaires
  1. Gotengo
    3 Oct. 2014 à 20:18 -----> lui répondre

    les 1ers mois sont durs mais ensuite, en faisant certaines concessions, tu auras du temps pour jouer. moi je joue le soir après 21 h quand tout le monde est couché.

  2. octopaddaone
    7 Oct. 2014 à 22:05 -----> lui répondre

    idem pour moi, ou lors des siestes… mais la portable s’impose pour le papa gamer !

  3. lamyfritz
    16 Fév. 2015 à 10:48 -----> lui répondre

    Bah, tu vois mes tests « récents » sur The Secret of Monkey Island (1990)… ? C’est dire si je suis à la page en tant que papa gamer !

    Il faut que ça pousse… sans trop brusquer les choses. C’est un grand moment de renoncement qui fait se recentrer sur l’essentiel – mais peut être que la frustration l’emportera au final chez ces générations pourries par la consommation (nous et nos prédécesseurs, eux-mêmes avides de camping cars et de liftings) ?

    Disons qu’au moment où je sortais ENFIN la tête de l’eau avec celui du milieu, la petite dernière est arrivée. J’ai donc décidé de me faire pratiquer une vasectomie, au nom du Dieu du jeu vidéo.

  4. melkiok
    5 Oct. 2015 à 23:02 -----> lui répondre

    Un constat un peu amère et très juste de la réalité des responsabilités rattrapant le joueur compulsif que nous avons pu être dans une vie antérieure
    Par contre je ne parlerais pas vraiment de stress mais plus d’un certain fatalisme
    Quelles sont les pistes pour enrayer une telle fuite en avant du gaming ? :/
    En tout cas chapeau si tu parviens à « vivre cette passion » mais avec pour seule conséquence minime d’avoir du retard sur l’actualité ça donne un peu d’espoir ^^

  5. lamyfritz
    6 Oct. 2015 à 21:58 -----> lui répondre

    Il faut pas oublier de développer d’autres choses. Disons que, comme une religion, le jeu vidéo a été pour moi une école de la vie, une porte d’entrée vers un monde supérieur, tout en m’ostracisant, quelque part, mais je pense que c’était mon destin de toutes manières ! Comme une religion, peut être qu’il faut, à un moment, en sortir, parce que c’est une illusion, et c’est d’autant plus difficile de convaincre un adepte qu seule l’apostasie est pour lui la voie du salut (ceci vaut également pour l’évaluation par compétences et les sciences de l’éducation). En plus, rien en Occident ne permet actuellement de remplacer la métaphysique du dépassement de soi et du mystère magique de l’existence. La plupart des gens ont des vies trop dures pour devenir les créateurs de leur propres vies. D’où ce repli actuel sur les valeurs caduques du fondamentalisme, de la croyance et de la tradition qu’on assimile à tort à un « retour du religieux » et qui, de façon très paradoxale (mais pas tant que ça tout compte fait) englobent de mieux en mieux les jeux vidéos, nouvelles technologies et réseaux. En fait, le religieux se débat car il ne mérite pas de revenir dans nos sociétés, et les jeux vidéo, qui nous aident à devenir des acteurs, à prendre en main une destinée, à nous mettre dans la peau d’êtres d’exception, contribuent quelque part à nous en dégager – mais virtuellement, hélas, donc c’est encore bien insuffisant, et d’ailleurs l’effet inverse (de fuite et de désintérêt du réel) est constaté, sans parler du ramollissement littéraire que les nouveaux médias entretiennent et entendent parfois supplanter (à tort, car le salut ne peut à mon sens venir que d’une puissante éducation à vocation épistémologique). Il ne faut pas non plus céder au fatalisme, qui est la marque de fabrique de l’existentialisme occidental, qui fut bénéfique à nos prédécesseurs de la seconde moitié du XXe siècle (encore que…) mais qui ne tient plus la route aujourd’hui. Et en plus, il n’y a pas de modèles. A mon humble avis, le jeu vidéo a une très grande importance dans tous ces processus philosophiques. J’espère en rediscuter tôt ou tard sur le blog, en attendant : VDM !

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