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La Megadrive ! Il y a tellement à dire sur cette console. Elle a bercé ma jeunesse vidéoludique.
Elle fut ma deuxième console. Rêvant de Nintendo en allant chez les copains, un choix catalogue m’avait fait choisir la Master System comme première console. Je ne sais pas si on peut parler de fidélité envers Sega, mais je suis naturellement resté chez Sega pour le passage au 16 bits.
Mais je ne regrette rien. Avant de revenir sur les jeux qui m’ont marqué, je dois partager mes premières sessions de jeu cocasse avec la Megadrive.
Ayant harcelé tout l’été mes parents pour les convaincre que la Megadrive serait le plus beau cadeau que le père noël puisse m’offrir… et croyez-moi j’étais déjà un vrai commercial. Mon père a commandé très tôt pour mon Noël le pack Megadrive + Sonic the Hedgehog et Street of Rage. Sonic : le jeu qui devait faire passer Mario pour un bouffon.

Mon Précieux !!!!!!!!
Mon Player One de l’époque restait ouvert à la page de la preview de Sonic. Je me souviens peu de l’engouement pour ce jeu dans la presse de l’époque. Mais Je me souviens de ces images de la Green Hill Zone qui me faisait baver sur mon Player One. Bref, les catalogues des comités d’entreprises de l’époque avaient cet avantage de pouvoir fournir aux parents les commandes de leurs bambins bien en amont.
Je jouais sans honte à mon cadeau de Noël… avant Noël
Déjà l’âme de James Bond, j’avais espionné mon père cacher le fameux précieux. Certes mon père n’a pas cherché la cachette ultime, mais je n’avais pas besoin d’entamer une fouille complète de la maison pour trouver la paquet cadeau. Je crois me souvenir que c’était aux alentours de fin octobre. Vous me voyez venir ? Oui mesdames et messieurs, j’ai profité de l’absence de mes parents, pour sortir le précieux. Non mais, quel fourbe !
Le mercredi mes parents travaillant, je me levais tôt pour décoller le paquet cadeaux avec une dextérité sans faille. J’ouvrais la boite avec malice, et je branchais la console sur le téléviseur et je jouais sans honte à mon cadeau de Noël… avant Noël.
Plus Noël approchait, moins le scotch du paquet cadeau collait. Avant le jour J, Sonic n’avait plus de secret pour moi ! Je me souviens encore le jour de Noël, mes parents imperturbables me donnaient mon précieux, le scotch au bout du rouleau … je n’ai même pas eu besoin de l’ouvrir, il s’est ouvert tout seul.
Ha quel souvenir !!
Cette époque Megadrive est aussi le grand moment des débats de récré .
– « Sega c’est plus fort que toi » !!
– « Non c’est Nintendo, attends la Super Nintendo » !!
– « Non je te dis que Sega c’est plus fort que toi » !
– « Non c’est Nintendo » !
On était déjà engagé à l’époque … çà oui … Je ne reviendrais pas sur la console en elle même, le post du sieur Octo est déjà complet, mais je vais revenir sur les jeux que j’ai possédés ou ceux ayant passé entre mes mains.
J’ai commencé avec Sonic et Street Of Rage. Deux claques monstrueuses. Je me souviens encore de la claque graphique et de l’impact de la pureté du son. L’intro de Street Of Rage, Je crois n’avoir jamais appuyé sur Start pour la zapper.
Oui aujourd’hui à l’heure de l’ultra HD plus HD que jamais, ça peut prêter à sourire. Mais si vous avez vécu le changement de Gen des 8 bits au 16 bits, vous me comprendrez.
Je me suis également éclaté sur Kid Chameleon, Ecco the Dolphin, Castle of Illusion, Quackshot.
Mon jeu de la Megadrive est sans aucune hésitation Thunder Force 3, fabuleux Shoot’em up de Techno Soft.
J’ai dû finir ce jeu une bonne centaines de fois. Je le connaissais par cœur. Je jouais pour écouter les musiques, fabuleuses, mais aussi pour scorer toujours plus fort. J’ai même fait toute une installation pour enregistrer les musiques du sound test sur des cassettes audio. Que dire ensuite des Sonic 2 et son Sonic super Guerrier, Sonic 3, Sonic et Knuckles, Street Of rage 2 …l’excellent Gynoug et j’en oubli. Ma Megadrive m’a fait vivre des instants inoubliables, cette console je l’avais dans la peau.
Mais la super Nintendo et Zelda 3 m’ont fait passer du côté adverse. Mais pas encore autonome financièrement, j’ai vendu ma Megadrive et tous mes jeux à mon voisin pour m’acheter une Super Nintendo. Peut-être une manière de ne pas être trop loin de ma Sega qui m’avait le plus marqué. Si mes finances me l’avaient permis, je ne me serais jamais séparé de « Ma » Megadrive.
Sega c’était cool, d’jeun’s et branché, Nintendo la valeur sûre, les charentaises quoi … Faut croire que je voulais un peu des deux. Mais mon amour pour cette console et plus globalement pour Sega ne s’est jamais tari.
La Dreamcast est venu achever mon amour pour SEGA et reste à ce jour ma console préférée. Comprendront ceux qui l’ont possédée…

Maitre Sega, je veux la suite
Même simple développeur, Sega c’est plus fort que toi !!