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[Lecture#2] « Quartier lointain », un manga adulte.

Temps de lecture : 1 minute

S’il m’arrive encore de suivre Naruto, One Piece et autres, il m’arrive de plus en plus souvent de me tourner vers les mangas type seinen. Plus adulte, ces mangas relatent, parfois, des relations humaines qu’ont les personnages. Typiquement ce que l’on trouve dans Quartier Lointain. Écrit par Jiro Taniguchi en 1998, ce manga a reçu en 2003 le prix Alph’Art du meilleur scénario au Festival d’Angoulême.

C’est en écoutant le podcast nommé Positron, que j’ai découvert ce manga. D’abord intéressé puis rapidement enchanté par la chronique que j’écoutais, j’ai commandé ce manga. Disponible en deux tomes ou en une version intégrale, comptez environ 25€.

C’est donc hier soir que j’ai commencé le premier tome. Très bien dessiné, on y découvre Nakahara, un homme mûr d’une quarantaine d’années qui va se retrouver dans la peau du jeune adolescent de 14 ans qu’il était. Est ce un rêve? Apparemment pas. Que va t il faire maintenant ? Comment doit il gérer ? Comment jongler avec ce qu’il sait et ce qui va se passer ? C’est sur cette base que l’aventure commence pour notre héro. Il replonge dans le monde des années 60 au Japon, entouré de sa famille et de toutes les personnes qu’il fréquentait autrefois.

Je n’en dirais pas plus afin de ne pas gâcher votre plaisir. Sachez seulement que j’ai dévoré les deux tomes dans la soirée, incapable de m’arrêter après le premier!

Si vous aimez les films du style Mr Nobody, The Butterfly Effect ou même Retour vers le futur, ce manga vous plaira très certainement. Bonne lecture !

6 commentaires
  1. octopaddaone
    1 Nov. 2013 à 10:15 -----> lui répondre

    Merci d’avoir fait un post sur une œuvre majeure de notre temps. Rarement une BD m’avait autant touché : elle met le doigt sur le temps qui file, les possibilités d’une vie et l’interrogation que l’on a tous une fois adulte « si j’avais su… » Bref, un grand bol de nostalgie, de réflexion sur soi, sur sa propre adolescence, sur ses émotions parfois futiles, intenses ou inutiles, les premiers émois et dérives de tout et chacun (la scène sur la bouteille de whisky est assez mémorable) et le monde qui suit son cours lentement : ha les plans de paysages, larges, et plongeant le lecteur dans un environnement apaisé, avec ses petites ruelles sécurisantes, avec ses activités quotidiennes, banales et régulières, bref comme on a pu le ressentir quand nous fûmes ado également et rétrospectivement comme on peut s’en souvenir, la modernité en moins comme toujours : point de téléphone portable, d’internet… Mais une vie avec ses drames qui la parsème ( ici la disparition du père, la future mort accidentelle d’un ami…). Un grand moment de littérature définitivement. Je ne peux que te conseiller de lire désormais le « journal de mon père » une sorte de préquelle tout aussi bonne.

    1. RonflX
      1 Nov. 2013 à 17:03 -----> lui répondre

      Le « journal de mon père » et quelques autres sont déjà dans ma liste d’envies. Surement des cadeaux au pied du sapin de Noël!

  2. lamyfritz
    21 Fév. 2015 à 12:02 -----> lui répondre

    J’ai lu « Quartier Lointain » ce matin. Un gifle. La préoccupation centrale de l’oeuvre, à savoir l’abandon de famille par un père, a touché mon coeur de papa gamer en proie aux sacrifices et au besoin égoïste de vivre sa vie, de sortir d’une routine que j’ai l’impression de subir sans avoir à me justifier – et ne plus « vivre la vie d’un autre ».

  3. melkiok
    3 Juin. 2015 à 22:56 -----> lui répondre

    Je l’ai eu cette année pour mon anniv, hâte de le lire du coup je pense m’y atteler lors des prochains jours 🙂
    Rien a voir mais si vous cherchez une BD adulte vous vous devez de lire MAUS, qui vous remuera comme aucune œuvre n’a pu le faire jusqu’alors

    1. lamyfritz
      28 Nov. 2015 à 13:20 -----> lui répondre

      Ah oui Maus ça bouleverse, des semaines pour s’en remettre chaque fois !

  4. lamyfritz
    28 Nov. 2015 à 13:19 -----> lui répondre

    J’ai vu avant-hier l’adaptation en film, faite en France en 2011. Assez sympa, ça reste une adaptation, bon. Le côté désuet de la France d’autrefois à la « Petit Nicolas » est clairement la clé de voûte du film, plus que la narration en elle-même. Le manga reste la référence. Remarque ; j’ai trouvé la fin très ambiguë.

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