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À notre média préféré, que de souvenirs, émotions, rage (face à une difficulté mal dosée ou dans une dépense à perte face à une bouse intersidérale)… en ce levant ce matin, regardant ma petite collection (et pas des moindres en terme de qualité hum, hum 🙂 ), me voilà reparti dans les années 90…. vous savez un temps que les moins de 20, 30 ans ne peuvent connaître… papygeek raconte nous…
Une époque où l’espoir d’un monde nouveau perçait sous le printemps russe de 1991 (bref où le scénario de Command and Conquer : alerte rouge, cultisme série de jeu de stratégie le plus vendu au monde ne pouvait avoir lieu…), où la Dream Team faisait rêver (hargh… les Nike air Jordan et autre Pump’ de Reebook) et où se déroulait une émergence de jeux vidéo de tous poils, sur tout support. Et oui, le temps béni de l’innocence… des pixels grossiers sur des supports l’étant tout autant.
À ce titre, je pense à mon antique Atari 2600 (don d’un cousin plus âgé), et ses cartouches si classes… je parle des illustrations en particulier qui permettaient avant de lancer le jeu… de le rêver… surtout si l’on n’avait pas accès à la seule télé de la maison… (et oui jeune padawan, dans les années 90 les écrans plats et autre télé à des prix abordables n’existaient pas). Cependant, pour ma part ma première expérience vidéoludique est partie d’un tout petit game et watch avant d’aller se perdre dans les contrées verdoyantes d’une Atari (et c’est peu dire en regardant un écran de jeu 2600… verdoyant et trash pour les yeux ! Mais cela est une autre histoire).
Bref, revenons à nos moutons numériques. Je me souviens de ce premier jeu vidéo portable (mon pêché mignon, j’adore les consoles portables et ma petite collection ne cesse de s’étoffer). Quel pied, assis dehors, en bus, en métro, en voiture, à pied… et pouvoir jouer en toute indépendance, en toute puisssssssssance…. bref une révolution pour le jeune padawan que j’étais. Ma défloraison vidéoludique a donc débuté avec l’un des plus fameux game & watch de Nintendo (mais est-ce possible autrement, en raison de son statut d’inventeur du principe, merci Gunpei Yokoï !), le non moins célèbre « Donkey Kong Jr ». Déjà, premier étonnement, la taille du support – idéal – et un aspect qui n’a pas vieilli. Ce game & watch qui date de 1982 est toujours aussi esthétique avec ce vert métallisé et son design qui traverse les décennies sans soucis. Perso, je me suis retrouvé un modèle pour le placer dans ma collect et au vu du nombre disponible sur ebouc et autres radinminister, on peut penser que ce modèle fut un succès en terme de vente. Le concept est simple et addictif : vous êtes Kong junior est votre but est de récupérer la clé qui se balance devant la cage de votre paternel pour pouvoir le libérer. Bien sûr, il faut éviter crocodiles, oiseaux grâce à vos sauts, aux lianes… pour les plus motivés vous pouvez zieuter l’excellent site pica-pic.com qui permet de rejouer à ces antiques et glorious Bastards que sont les game & watch sur son navigateur ! Je me souviens assis devant le garage de mes grands-parents, assis sur une chaise pliante colorée et vintage (déjà…), mon grand-père admiratif devant mon calme (apparent), me souffla « tes machins te transforment ! Tu es bien calme, quelle détente ! »… ahahah papy si tu savais 😉 Comme quoi, les jeux vidéos qui rendent violent, et bien non ! Bienvenue aux nouvelles nounous numériques (bon ok ce n’était pas encore des Hubots sexy de la très bonne série TV 100 % Real Humans d’Arte).
Enfin, qu’est-ce que j’ai pu retourner ce game & watch, sans parler de celui que donna aussi mon cousin le dément Parachute, tout aussi addictif, qui renforça mon goût pour persévérer (certains parleront d’addiction, mais cela reste un point de vue bien hypocrite) : punaise il faut chercher à faire un scoring toujours plus haut ! Bon, le souci, si deux modes de jeux existent, la lassitude pouvait arriver… surtout les G&W seront rapidement concurrencés par les consoles de salon ou l’immense Game boy…. mais cela est une autre histoire relatée… ici !