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[#25] La PS4, quelles nouveautés ? 2/2

Temps de lecture : 7 minutes


Suite de notre article sur la révolution PlayStation, pour conclure sur la PS4 et les nouveautés qu’apporte cette nouvelle console. Le déballage ayant été fait et présenté ici, vous trouverez dans cet article ma présentation et mon ressenti pour cette belle PS4,  qui m’a finalement séduit, attention voilà une spoil alerte :).

La PS4 : maîtrise, respect et vendre du rêve au joueur ?

En effet, s’il est bon de jouer tranquille pépère dans son bureau les soirs quand la marmaille dort, il me manquait une expérience de jeu partagée avec ma chère et tendre qui m’a toujours accompagné dans mes expériences vidéoludiques. En effet, en tant que papagamer les moments de loisirs partagés à deux devenant plus rares, l’occasion de reprendre une console est aussi le moyen de se retrouver et repartager des moments conviviaux ensemble. Ben oui, le jeu vidéo loin de faire des êtres asociaux donne l’occasion de se retrouver dans un couple ! Bien sûr le choix d’un jeu en commun est important : Until The Dawn, un bon slasher movie inspiré de l’univers d’un Wes Craven (et basé sur du QTE) en couple est une superbe expérience ! D’ailleurs, on l’a terminé durant ces congés d’hiver, par des sessions nocturnes de 2h (le format épisodique du jeu étant parfait pour cette expérience). Et pour les jeux dont les univers et le gameplay sont plus solitaires (Metal Gear Solid V ou un bon Batman), j’ai trouvé une solution matérielle idéale : la PlayStation TV (mon cadeau de Noël). Grâce à ce petit boitier, je peux jouer dans une autre pièce (sur un autre écran, pour moi mon vidéoprojecteur) en pleine journée ou en soirée sans avoir à déplacer ma PS4 et squatter la TV du salon. Merci Sony pour ce génial périphérique totalement dédié aux papagamers (ici sa présentation en détail par mes soins)

PlayStation TV : un périphérique  PARFAIT pour le papagamer

Du jeu, du jeu rien que du jeu… For the Players ?

L’année 2015 fut donc une riche année en jeux et Sony me vendit enfin du rêve : je ne reviendrais pas sur le retour de vieilles licences si fortes à mes yeux, comme un Final Fantasy VII remake d’une beauté sidérante (testé ici en 2020) et un Shenmue 3 qui titille ma curiosité. Bien entendu, les anciennes gloires remises au goût du jour ne peuvent justifier à elles seules un achat d’une nouvelle console. Heureusement que 2015 fut aussi l’année d’annonces de grands jeux : Metal Gear Solid V, Dragon quest Heroes, Until the Dawn, Batman Arkham Night, … . Bref du lourd pour s’occuper et attendre de nouvelles séries pour 2016, comme du Horizon Zero  Dawn (cf. illustration), un futur Mass Effect,  un Final Fantasy XV, un Wild... autant de titres présentés à la PlayStation Experience fin 2015 de Paris, dont j’avais fait mon top 6 ici.

Une console avec ses nouveautés sans excès, mais bien pensées.

Tout d’abord, présentons l’aspect extérieur de la bête : toujours classieux, sans parler de la gravure Star Wars Papa Vader qui déchire et vendue sans excès (419 €). En façade, deux entrées USB pour charger les périphéries et les manettes, 2 boutons mécaniques métallisés « Eject » et « Power » (bye, bye les boutons sensitifs trop sensibles). Au dos, à côté des ventilos (enfin silencieux), une sortie HDMI unique (pas de sortie RGB pour le son, dites bye, bye à votre vieille TV cathodique), une sortie audio optique pour du gros son via l’installation adéquate (à paramétrer dans les options : [Son et écran] > [Paramètres de sortie audio] > [Port de sortie principal] > [DIGITAL OUT (OPTICAL)]). Enfin, honneur à « l’Apple du jeu vidéo » (sic @Hujyo), Sony utilise qu’un simple câble d’alimentation, et non pas un boitier dément et disgracieux comme sur Xbox.

D’énormes progrès sur la manette

La manette semble ressembler aux premières Dualshock par son aspect général, mais pourtant elle tellement différente ! Tout d’abord, outre son aspect lié au modèle collector Star Wars (que j’aime bien, car on retrouve les couleurs du plastron du seigneur Sith), la manette est vraiment agréable à tenir en main. La texture est composée de vinyle sur le dessus et avec une adhérence supérieure en dessous, grâce à un aspect plus rugueux. Son poids n’est pas excessif, mais elle tient bien en main grâce aux deux prolongements mieux étudiés pour les (grandes) paumes. Il en est de même pour les sticks analogiques (blancs) qui accrochent enfin les pouces, à mille lieues de la manette PS3 ! En effet, je trouvais que cette dernière était trop petite, moins agréable qu’une manette Xbox 360.  Ici on (re)prend plaisir – et sans fatigue – à tenir une manette Sony durant de longues sessions de jeu. Ensuite, elle dispose d’une entrée casque & micro, charmante mesure pour ceux qui n’ont pas de casques Bluetooth, et un haut-parleur est placé au creux des deux sticks. Ce dernier fait ressortir certains bruits angoissants (sur Until Dawn) ou d’avoir un son d’appoint, en plus de la TV (dans ce cas pas terrible, en raison d’un haut-parleur qui sature vite).

Autre innovation, son pavé tactile (ici sérigraphié par pleins de « Star Wars« ). Loin d’une course à l’échalote d’un Nintendo avec son ÉNORME pavé tactile coûteux et finalement peu utilisé, Sony plus modeste a décidé d’utiliser une technologie développée sur PS Vita, en l’intégrant sans sacrifier à la sacro-sainte manette du gamer. Ce pavé cliquable, sans être trop sensible, légitime des features sympas : sur Batman, il sert de menu supplémentaire ou sur Until Dawn il permet de faire tourner les pages de livres. Attention, cependant ce n’est pas un écran, aucune info n’apparaît dessus, juste une surface tactile. Dommage cela aurait été un plus sympa… mais beaucoup plus cher.

Certaines technos anciennes sont également reprises comme le capteur de mouvement (assez performant). Par contre, l’énorme LED de couleur est une nouveauté (sous le sigle « Sony » sur la face arrière, voir photo ci-dessus) allant de bleu, orange, rouge… selon l’activité (et différentes si plusieurs manettes sont connectées). Cette lumière permanente (il est juste possible de diminuer son intensité dans les options pour économiser les batteries, peut-être un jour prochain dans une mise à jour du système ?), permet à la console de repérer les manettes avec la caméra (que je n’ai pas acheté, un pur gadget à mes yeux) et chose pas idiote, de retrouver sa manette dans le noir ;).

Mais l’une des nouveautés de la manette et de la console : c’est la disparition de « Select/ Start » remplacés par le pavé tactile, le bouton PS mythique et un bouton « option »au côté droit du pavé. Autre nouveauté, l’apparition d’un nouveau bouton « Share » (« partage ») pour pouvoir en pleine partie faire des captures d’écran et/ou de vidéo, pour les publier directement sur son compte You Tube. Cet aspect communautaire est vraiment au cœur de la console, tant du point de vue matériel que software, comme nous allons le voir désormais.

PS4 inside ?

C’est toujours le pied de découvrir le système d’une console et ses nouveautés par rapport à une machine précédente. Le menu est devenu beaucoup plus réactif et moins fouillis que sur PS3, un bon point qui évite de se perdre. Une barre comprend les options offertes au joueur (tchat, amis en ligne, message, trophées…) et une seconde barre comprend les applis en cours (comme le jeu inséré) ou permettant d’accéder à du contenu (web, images, vidéos…). Tout cela est très réactif, plaisant à naviguer.

Second point : l’arrivée à maturation de l’intégration on-line de la console. L’aspect communautaire est  présent, et poursuit les initiatives de la PS3, que cela soit la comparaison des trophées avec ceux de ces amis, la recherche d’amis… auxquelles sont ajoutées les fonctions de partage de vidéo/ photo, chatter, messagerie, etc.

Une autre possibilité est la gestion de l’alimentation de la console qui pour ma part répond enfin à un vrai besoin. Je m’explique : vous êtes en train de tataner du vilain sur Batman quand d’un coup – à l’improviste comme toujours – mamie gâteau arrive, que faire ? La lourder, adieu les gâteaux ?? Faire le mort ???  Eh bien non : hop, on appuie sur la touche « PS », on choisit mode repos… et une fois les responsabilités filiales terminées, hop on rallume la console par PS et … on reprend où l’on s’était arrêté ! Révolutionnaire et tellement pratique. D’ailleurs ce mode repos, permet de télécharger les mises à jour nocturnes, sans éteindre la console, mais en la mettant dans un mode économe.

Conclusion ? Vous l’avez compris, je suis donc assez séduit par cette belle machine qui apporte son lot de nouveautés, en améliorant plusieurs esquisses entreprises sous la PS3 et en facilitant nombre d’actes. Bientôt, un article sur le mode de partage de sessions, via la PlayStation TV, qui franchement m’a tellement plu, que cela ne pourra que déboucher sur un nouvel article !

2 commentaires
  1. melkiok
    5 Fév. 2017 à 12:30 -----> lui répondre

    Superbe petite review de cette chère PS4 !
    Un vrai gosse quand je l’ai ouverte et comme toi j’ai découvert les changements assez majeurs vis à vis de la gen précédente 🙂
    Une console qui continue d’ailleurs son évolution avec le support de stockage externe mais aussi de la 3D via casque VR avec la dernière MAJ

  2. octopaddaone
    5 Fév. 2017 à 13:48 -----> lui répondre

    Bienvenue dans la famille PS4 alors ;), tu as pris quel modèle/ bundle ?

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