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[#14] Faire son jardin japonais – chemins et fontaines

Temps de lecture : 3 minutes

Le bois et l’eau sont à l’honneur aujourd’hui, pour ceux qui souhaiteraient transformer leur jardin à la manière des superbes décors que l’on peut admirer dans Okami. La semaine dernière, nous avions vu l’entrée du jardin avec le torii : nous pouvons dès à présent pénétrer à l’intérieur du domaine des kami.

 

L’aménagement de chemins et de passages est essentiel dans un jardin de type japonais. Il existe plusieurs sortes de chemins ou passages, des allées de graviers aux pontons. Les plus connus sont les pas japonais.

Le fond du jardin, à l’époque en friche, avait l’avantage de proposer une jolie esplanade à l’ombre d’un immense laurier. le problème était qu’il donnait quasiment à pic sur la rue en contrebas.

J’ai donc opté pour une construction en bois permettant à la fois de circuler facilement, de perdre le minimum d’espace sur le terrain en pente et surtout de sécuriser le lieu, y compris au niveau des regards.

Pose de deux plateformes, clouées à niveau sur quatre piquets, enfoncés à la masse. Des pierres sous la plateforme permettent à l’ensemble de ne pas s’affaisser avec le temps. Cinq ans après, tout celà n’a pas bougé d’un pouce.

Construction d’une passerelle et d’une rambarde de sécurité. Avec plus de moyens, j’aurais opté pour une construction de type escalier.

Cet aménagement fait également office de brise vue.

Ces dalles de récupération, trouvées au fond du garage, feront office de pas japonais (elles seront remplacées et réutilisées plus tard).

Une des lanternes en granit est déplacée au bas de la passerelle, qui débouche sur un second ponton. C’est ici que mes deux plus jeunes enfants ont fait leurs premiers pas.

La place de l’eau n’est pas obligatoire dans un jardin japonais, qui peut être entièrement sec, comme c’est le cas pour les jardins zen. Je souhaitais au départ créer un petit bassin à l’aide d’une bâche ou d’une coque, avec éventuellement des poissons de type carpe koï… Mais mon épouse m’en dissuada à cause de nos enfants encore en bas âge. Et l’expérience a montré qu’ils adorent en effet jouer près de l’eau, même encore aujourd’hui, et même si l ‘eau est toute dégueulasse et puante, comme c’est le cas juste après l’hiver.

J’ai donc décidé, par sécurité, de taper dans quelque chose d’assez modeste, pour commencer.

La fontaine est actionnée par deux pompes à basse consommation, le plus pénible étant de tirer des câbles électriques, de les sécuriser, et d’ajouter un disjoncteur différentiel approprié à son tableau électrique.

La plupart d’entre vous connaissent les Shishi Odoshi (fontaine à bascule) que l’on voyait souvent dans le dessin animé Ranma 1/2. Le problème de ce système est qu’il est très bruyant et assez pénible à la longue : à la base, il était prévu pour éloigner les cerfs. J’ai donc opté pour un système plus simple.

Les deux bassins sont reliés par une descente faite de tuiles de récupération. Les bassins sont eux-mêmes, initialement, des pots de fleur, donc peu profonds et sans risque pour des enfants.

En 2011, le bassin carré du haut a été remplacé par un bassin rond, de même type que le bassin du bas.

Ajout d’un nouveau passage en pierre, derrière les lauriers : la partie lisse au sol est une dalle de marbre blanc, récupérée par hasard. Ce n’est pas très japonais, certes, mais ça le fait.

En 2013, changement de système : le bec en bambou est simplifié, et le pot du haut devient une fontaine à débordement. l’eau qui déborde est collectée dans un petit bassin, qui se déverse ensuite dans la descente, pour aller se jeter dans le bassin du bas. Une seule pompe est désormais nécessaire pour faire fonctionner l’ensemble.

C’est tout pour cette fois ! La prochaine fois, nous verrons la végétation et plusieurs petits accessoires typiques du jardin japonais. Vous n’avez pas encore vu le plus beau. A bientôt !

Article précédent : le torii

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